Pat Martin, MP

Winnepeg Centre

 

FOR IMMEDIATE RELEASE

OCTOBER 18, 2011

October 18th: A Dark Anniversary in Canada’s Asbestos History

OTTAWA—Today, Pat Martin (Winnipeg-Centre) joined Laurie Kazan-Allen of the International Ban Asbestos Secretariat and Michaela Keyserlingk of Canada’s Voices of Asbestos Victims to mark the 20th anniversary of the Canadian government and asbestos stakeholders’ joining forces to defeat the American Asbestos Ban and Phase-out Rule (ABPR).

Through Access to Information requests, Kazan-Allen unearthed 20 year old documents showing the disturbing participation of then Prime Minister Brian Mulroney, his cabinet, Canada’s Ambassador to the U.S., civil servants and lobbyists in killing the US Asbestos ban.

“On October 18, 2011, we reflect on the devious and underhanded means by which Canadian asbestos stakeholders attacked plans by the U.S. Government to protect American workers by banning the use of asbestos,” said Kazan-Allen.

“Canadian authorities, from the Prime Minister down, colluded with industry representatives to overturn the U.S. ban on asbestos in order to protect the Canadian asbestos industry,” said Kazan-Allen. “The fact that, even 20 years on, Canadian governments are still fronting for this deadly industry is a national disgrace.”

“What is most shocking about these documents is that while the rest of the world has now seen asbestos for the killer it is, the Canadian government has not moved one iota from its position in 20 years,” said Martin.  “It’s time that the Harper government wake up and finally step away from this killer product.”

Keyserlingk, whose husband died in 2009 of mesothelioma resulting from exposure to asbestos, runs the website “Canada’s Asbestos Exports”. Keyserlingk said she “hopes changes to Canada’s asbestos policy will happen as soon as possible to prevent further death in developing countries.”

 

For more information please contact:

Jesse Brady, Press Secretary, 613-720-6400
jesse.brady@parl.gc.ca

 

 

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Le 18 OCTOBRE 2011

 

Le 18 octobre: Un Sombre anniversaire dans l’histoire de l’amiante au Canada

OTTAWA— Aujourd’hui, Pat Martin (Winnipeg-Centre) s’est joint à Laurie Kazan-Allen du Secrétariat international pour l’interdiction de l’amiante et Michaela Keyserlingk de l’Organisation des voix canadiennes pour les victimes de l’amiante afin de souligner un triste anniversaire, c’est à-dire les vingt années qui se sont écoulées depuis que le gouvernement canadien et les intervenants du secteur de l’amiante ont contré le plan américain d’interdiction de l’amiante et de retrait graduel de ce matériau.

Par l’entremise d’une demande d’accès à l’information, Mme Kazan-Allen a découvert des documents datant de vingt ans qui démontrent le troublant rôle joué à l’époque par le premier ministre Brian Mulroney, son cabinet, l’ambassadeur du Canada aux États-Unis, certains fonctionnaires et lobbyistes. Ces intervenants ont fait obstacle à l’adoption d’une interdiction américaine concernant l’utilisation de l’amiante.

« Le 18 octobre 2011, nous repensons aux manœuvres détournées et sournoises qui ont été utilisées par les intervenants canadiens afin d’attaquer le plan du gouvernement des États-Unis visant à interdire l’utilisation de l’amiante afin de protéger les travailleurs américains », a expliqué Mme Kazan-Allen.

« Les autorités canadiennes, du premier ministre jusqu’au bas de l’échelle, ont agi de connivence avec les représentants de l’industrie dans le but de bloquer l’interdiction américaine concernant l’amiante, et ce afin de protéger l’industrie canadienne de l’amiante », a affirmé Mme Kazan-Allen. « Vingt an plus tard, le gouvernement canadien appui toujours cette industrie dangereuse. C’est une honte pour le Canada. »

« Le plus troublant au sujet de ces documents, c’est qu’alors que le reste du monde reconnait maintenant l’amiante comme étant une substance mortelle, le gouvernement du Canada, lui, n’a pas du tout changé sa position au cours des vingt dernières années » a affirmé M. Martin. « Le moment est venu pour le gouvernement de Stephen Harper de sortir de sa torpeur et d’enfin prendre position contre cette matière dangereuse. »

Mme Keyserlingk, dont le mari est décédé en 2009 d’un mésothéliome causé par une exposition antérieure à l’amiante, est responsable du site Web intitulé « Les exportations canadiennes d’amiante ». Mme Keyserlingk affirme qu’elle « espère que la modernisation de la politique d’amiante du Canada aura lieu le plus tôt possible afin d’éviter la mort d’un nombre encore plus important de personnes dans les pays en voie de développement. »

 

 

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Jesse Brady, attaché de presse, 613-720-6400
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