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FRENCH TRANSLATION BELOW

PRESS RELEASE

North American Declaration for the Elimination of Asbestos-Related Diseases  

Whereas asbestos is a known human carcinogen and has been classified by the International Agency for Research on Cancer as a Group 1 human carcinogen;

Whereas asbestos is deemed toxic under the Canadian Environmental Protection Act and the US Toxic Substances Control Act;

Whereasinhalation of airborne asbestos fibers of all types can cause cancer such as mesothelioma, asbestosis, and other health problems;

Whereas no safe minimum level of exposure has been identified for any type of asbestos;

Whereas asbestos-related diseases can take 10 to 50 years to present themselves;

Whereasthe usual expected survival time for those diagnosed with mesothelioma is between 6 and 24 months;

Whereas the World Health Organization estimates that 125 million people in the world are exposed to asbestos at the workplace and 107,000 workers die annually from asbestos exposure;

Whereas these deaths involve enormous human suffering, especially in the case of mesothelioma, made worse because little is known about late stage treatment of these diseases;

Whereas many victims suffering from asbestos related diseases have never received compensation and millions are spent on compensation claims for others;

Whereas workers’ family and community members are also at risk of disease from asbestos fibers brought into their homes or otherwise released into the environment;

Whereas asbestos remains a serious hazard in North America where it was used extensively for insulation and as a fire retardant in the construction of many office buildings and public facilities such as schools and hospitals built up until the 1990s;

Whereas an estimated 35 million American homes and businesses are insulated with asbestos-tainted vermiculite;

Whereas the United States and Canada have not prohibited the use of asbestos in the production of domestic products;

Whereas Canada continues to allow the production and export of asbestos;

Whereas in 2010 the United States imported 90% of its chrysotile asbestos from Canada;

Whereas in 2010 Russia, China, Kazakhstan, Brazil, and Canada were the biggest asbestos producers and exporters in the world;

Whereas the majority of asbestos is exported to developing countries, which may not have the legislative or policy framework in place nor have the ability to practice safe use, handling and disposal of asbestos

Acknowledging thatfive of the six known forms of asbestos with the exception of chrysotile asbestos are listed in Annex III of the Rotterdam Convention on the Prior Informed Consent Procedure for Certain Hazardous Chemicals and Pesticides in International Trade;

Acknowledging that the Rotterdam Convention provides mechanisms for Parties to exchange information on toxic substances and seek prior informed consent from importing states before exports of toxic substances are permitted;

Whereasin 2011, there was still a lack of agreement by a handful of countries, including Ukraine, Kazakhstan, Kyrgyzstan, Vietnam, and Canada, to add chrysotile asbestos to Annex III of the Rotterdam Convention and whereas this failure will deprive workers and consumers in importing states, particularly for developing countries of information on health and safety protections and on proper handling for others who use products containing asbestos; and

Whereas the Province of Quebec in Canada has imminent plans to reopen and expand their asbestos mining operations.

Therefore be it urgently resolved, that Prime Minister Stephen Harper for Canada and President Barack Obama for the United States, immediately endorse a plan of action for North America for the elimination and prevention of asbestos-related diseases by:

  • stopping the North American production and use of all types of asbestos;
  • ending the North American export of asbestos to the developing world;
  • replacing asbestos use with safe substitutes;
  • developing economic and technological mechanisms to stimulate the swift  replacement of asbestos and its use in products throughout North America and the developing world;
  • supporting asbestos producing communities and workers in just transition to sustainable alternative industries;
  • taking measures to prevent exposure to asbestos still in place and during asbestos removal and disposal;
  • supporting and improving early diagnosis, treatment, social and medical rehabilitation of asbestos victims;
  • establishing North American registries of exposure locations and of people with past and/or current exposures to asbestos; and
  • calling upon United Nations Secretary-General Ban Ki-moon and the UN to promote a global declaration embracing these same goals.

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Déclaration nord-américaine relative à l’élimination de l’amiante et des maladies connexes

Attendu que l’amiante est une substance cancérogène avéré pour les humains et que le Centre International de Recherche sur le Cancer l’a classifié comme un agent cancérogène du groupe 1 pour les humains;

Attendu que l’amiante est jugé toxique en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement et de la Loi américaine réglementant les substances toxiques;

Attendu que l’inhalation des fibres d’amiante en suspension de toutes les variétés peut causer le cancer tel que le mésothéliome et l’amiantose, et d’autres problèmes de santé;

Attendu qu’aucun faible niveau d’exposition sécuritaire n’a été identifié pour aucune variété d’amiante;

Attendu que les maladies liées à l’amiante peuvent prendre de 10 à 50 ans avant de se manifester;

Attendu que la période de survie habituelle prévue pour ceux qui ont reçu un diagnostic de mésothéliome varie entre 6 et 24 mois;

Attendu que l’Organisation mondiale de la santé estime que 125 millions de personnes dans le monde sont exposées à l’amiante sur leur lieu de travail, et que 107 000 travailleurs meurent chaque année à cause des expositions à l’amiante;

Attendu que ces décès impliquent d’énormes souffrances humaines, en particulier dans le cas du mésothéliome, rendues plus graves, puisqu’on ignore comment traiter la phase tardive de ces maladies;

Attendu que de nombreuses victimes souffrant de maladies liées à l’amiante n’ont jamais reçu de compensation, et que des millions sont déboursés pour les demandes d’indemnisation des autres;

Attendu que la famille des travailleurs et les membres de la communauté sont également à risque de contracter une maladie causée par les fibres d’amiante qui ont été apportees dans leur domicile, ou qui, autrement, ont été rejetées dans l’environnement;

Attendu que l’amiante reste un danger sérieux en Amérique du Nord, où il a été largement utilisé pour l’isolation et comme produit ignifuge lors de la construction de plusieurs immeubles de bureaux et d’aménagements communautaires, tels que les écoles et les hôpitaux construits avant les années 1990;

Attendu qu’environ 35 millions de foyers et d’entreprises américaines sont isolées avec de la vermiculite contaminée par l’amiante;

Attendu que les États-Unis et le Canada n’ont pas interdit l’utilisation de l’amiante dans la fabrication des produits domestiques;

Attendu que le Canada continue de permettre la production et l’exportation de l’amiante;

Attendu qu’en 2010 les États-Unis importaient du Canada 90 % de son amiante chrysotile;

Attendu qu’en 2010 la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Brésil et le Canada étaient les plus importants producteurs et exportateurs d’amiante à l’échelle mondiale;

Attendu que la majeure partie de l’amiante est exportée vers les pays en développement, qui peuvent ne pas avoir de pouvoir législatif ou de cadre stratégique en vigueur pour utiliser, manipuler et éliminer l’amiante de façon sécuritaire;

Reconnaissant quecinq des six variétés d’amiante connues, à l’exception de l’amiante chrysotile, sont listées dans l’Annexe III de la Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable dans le cas de certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet du commerce international;

Reconnaissant que la Convention de Rotterdam fournit des processus aux Parties afin d’échanger l’information sur les substances toxiques, et exige le consentement préalable donné en connaissance de cause de la part des États importateurs avant de permettre les exportations de substances toxiques;

Attendu qu’en 2011, il n‘y avait pas encore d’accord de la part de plusieurs pays, notamment : l’Ukraine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Viêtnam et le Canada, afin d’ajouter l’amiante chrysotile à l’Annexe III de la Convention de Rotterdam, et attendu que cet échec empêchera les travailleurs et les consommateurs des États importateurs, particulièrement les pays en développement, d’obtenir des renseignements sur la santé, les protections sécuritaires et la manipulation adéquate par les personnes qui utilisent des produits contenant de l’amiante; et

Attendu que la province de Québec au Canada a des plans imminents de reprendre et d’accroître leurs travaux d’exploitation des mines d’amiante.

Par conséquent, que ce soit résolu de toute urgence, afin quele premier ministre canadien Stephen Harper et le président américain Barack Obama approuvent immédiatement un plan d’action pour l’Amérique du Nord de la façon suivante afin d’éliminer et de prévenir les maladies liées à l’amiante :

  • arrêter la production et l’utilisation de toutes les variétés d’amiante en Amérique du Nord;
  • cesser l’exportation nord-américaine de l’amiante vers les pays en développement;
  • remplacer l’usage de l’amiante par des substituts sécuritaires;
  • élaborer des processus économiques et technologiques afin de faciliter le remplacement rapide de l’amiante et de son utilisation dans les produits partout en Amérique du Nord et dans le monde en développement;
  • soutenir les communautés productrices d’amiante et les travailleurs en leur proposant une transition équitable vers des industries alternatives durables;
  • prendre des mesures afin de prévenir l’exposition à l’amiante encore présent et au cours du désamiantage et de l’élimination de l’amiante;
  • soutenir et améliorer le diagnostic précoce, le traitement, la réadaptation sociale et médicale des victimes de l’amiante;
  • établir des registres nord-américains des lieux d’exposition et des personnes qui ont été exposés à l’amiante antérieurement ou actuellement; et
  • solliciter l’aide du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon et de l’ONU afin de promouvoir une déclaration exhaustive englobant ces mêmes objectifs.

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